Triduum des malades à Banneux
Chers amis pèlerins, chers amis hospitaliers, chers amis malades,
nous aurions dû nous retrouver cette semaine auprès de la Vierge des pauvres à Banneux. Les circonstances en ont décidé autrement. Nous nous retrouverons en 2021, plus nombreux, joyeux de vivre ces moments de partages que nous apprécions tous. Il est certain que l’année 2020 marquera les mémoires. Et après ? L’après devra être différent. Je vous livre ce beau texte écris par Pierre Alain Lejeune, un prêtre bordelais. Cliquez-ici.
Demain, ensemble, construisons un monde plus humain, un monde où la personne fragilisée aura sa juste place.
Dans son homélie du jour de Pâques à la messe radio, Mgr Hudsyn, évêque auxiliaire du Brabant Wallon, à la suite de saint Paul, nous disait : « Si nous voulons vivre en disciples du Christ ressuscité, recherchons – malgré le confinement qui pèse, malgré les tentations de repli sur soi, de fatigue, de tensions avec les autres, de tristesse aussi – recherchons ce qui élève ! »
Profitons donc de ce temps qui nous est donné pour prier, pour approfondir notre foi. Les différents médias catholiques nous aident et nous proposent différentes manières à continuer à entretenir notre foi. Que cela soit KTO (cliquez-ici), les sanctuaires de Lourdes en direct (cliquez-ici), les différentes initiatives locales pour nous permettre de vivre un moment de communion avec l’Eglise universelle : soit par un chapelet, soit par la messe quotidienne, soit par la liturgie des heures.
Pour cela, je vous renvoie au site Internet de notre diocèse où toutes ces propositions sont documentées. Cliquez-ici. Vous trouverez aussi ci-dessous le message du 1er avril de notre évêque, Mgr Harpigny au sujet de la situation actuelle. Il est plein d’enseignements qui peuvent nous aider à vivre cette périodes difficiles.
Je vous suggère pour nos cinq jours de triduum « virtuel » les intentions suivantes, une par jour :
- Ayons une pensée, une place dans nos prières pour les personnes qui nous ont quittées. Que Notre-Dame les accueille auprès de son fils.
- Ayons une pensée pour toutes les personnes malades de cette maladie. Que Notre-Dame intercède auprès de son fils pour les aider à traverser ces moments difficiles.
- Ayons une pensée pour les personnes isolées dans leur maison, dans les maisons de repos qui souffrent en cette période de confinement en ne pouvant plus voir leurs proches.
- Ayons aussi une pensée pour toutes les personnes qui sont en première ligne en cette période de crise : les soignants (médecins, infirmière, sage-femmes, kiné, aide-soignantes, ambulanciers, brancardiers, …), pour tout ceux qui nous permettent de continuer à vivre : les caissières, les policiers, les pompiers, les postiers, les éboueurs, les chauffeurs de bus, les accompagnateurs de train, …. et tous les bénévoles qui réalisent des masques en tissus, des tabliers de protection, …. mais aussi pour nos dirigeants qui doivent prendre d’importantes et difficiles décisions en ces temps de pandémie.
- Ayons une pensée pour tous nos pèlerins malades et/ou moins-valides qui ne pourront pas cette année participer à un pèlerinage dans un centre marial (Lourdes ou Banneux). Soutenons-les par notre prière.
Chaque jour, un article vous sera proposé pour pouvoir, en union de prière, vivre notre triduum « en confinement ». En cette période de pandémie, nous devons être inventif et réinventer les moyens de vivre notre foi.
Je me permet aussi d’ajouter les paroles de mon doyen à propos de la participation à l’Eucharistie : « Lorsqu’on a la ferme intention de participer à l’Eucharistie et de communier, mais que cela nous est impossible à cause de circonstances indépendantes de notre bonne volonté, il existe la « communion de désir ». Celle-ci nous fait profiter de toutes les grâces spirituelles liées au Sacrement en question.
Comme ils l’ont fait tout au long de leur histoire, les chrétiens n’ont-ils pas, tout particulièrement dans les circonstances d’aujourd’hui, à donner un témoignage de foi, d’espérance et de solidarité ?
Ne nous laissons pas envahir par le virus de la peur, gardons confiance ; et même si nous sommes « isolés », ayons à cœur de continuer à communier les uns avec les autres dans la foi et la prière (seul ou en famille), heureux de l’espérance et de l’amour qui nous animent. »
J’attire votre attention sur le fait que des personnes intéressées par ces suggestions ne disposent pas d’adresse mail ou de connexion internet. Si vous en connaissez dans votre entourage et/ou votre quartier, n’hésitez pas à imprimer ces quelques mots et à aller le déposer dans leur boîte-aux-lettres.
Continuez à prendre soin de vous et soin des autres en restant chez vous.
En union de prière,
André
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