Triduum « en confinement » (5)
Nous voici déjà arrivés au dernier jour de notre triduum virtuel à Banneux dont le thème était » Je viens soulager la souffrance ». Comme c’était une première pour moi, après l’expérience de veilleur de nuit l’an dernier à Lourdes, je me faisais une joie de me retrouver avec l’Hospitalité au service des « souffrants ». Mais voilà, la pandémie que nous traversons en a décidé autrement.
Me référant à l’Evangile de ce jour : la multiplication des pains en Jean 6, 1-15, trois passages attirent mon attention.
Jésus dit à Philippe : « Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
En mon esprit, cela devient : Où pourrions nous trouver la force pour nous mettre au service des « souffrants » ?
C’est dans le don de l’Esprit que nous avons reçu lors de notre baptême, dans la prière, dans la pratique des Sacrements que, nous chrétiens, nous trouvons la force de transmettre l’Amour que Dieu nous a donné lorsqu’il nous a proposé de nous mettre à son service chacun selon nos capacités, nos forces, nos faiblesses. Tout est bon pour soulager la souffrance, nos souffrances.
Le second passage : Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers.
Ici, en mon esprit, cela devient : Lorsque nous terminons un pèlerinage, un triduum au service des « souffrants », nous rentrons chez nous fatigués, bien sûr, mais avec nos paniers bien remplis d’Amour et il en est de même, j’en suis sûr, pour celles et ceux que nous avons accompagnés. Nous ne rentrons jamais indemnes d’un temps de service durant lequel nous avons soulagé et nous sommes soulagés par des « souffrants ».
Mariette Béco ne comprend pas le mot « Soulager », voici l’explication que lui donne son papa : « Vois-tu… Dans le mot soulager, il y a « léger ». Parfois, ce que nous avons à porter et à vivre est très lourd. Trop lourd même pour le porter tout seul. Quand quelqu’un vient et le porte avec nous, nous sommes soulagés ! »
Le troisième et dernier passage est le suivant : Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Oui, nous devons rentrer chez nous ! Comme le disait Bernadette Soubirous à ses compagnes à Nevers : Retirez-vous avant que l’on vous dise merci !
En 2008, à l’occasion des cérémonies du 75ème anniversaire des apparitions, elle chargea le chapelain du sanctuaire d’exprimer une dernière parole :
« Je n’étais qu’un facteur chargé de remettre un message. Une fois le message remis, le facteur cesse d’avoir de l’importance. »
Mariette Becco
Ce « Merci » nous avons à l’adresser à Dieu :
- Merci pour les rencontres.
- Merci pour les partages.
- Merci pour la santé physique et morale.
- Merci pour tout ce que Tu nous donnes et que Tu nous donneras encore.
Merci pour ce triduum virtuel !
A l’année prochaine,
Jean-Louis Hiroux, diacre permanent
Ayons une pensée pour tous nos pèlerins malades et/ou moins-valides qui ne pourront pas cette année participer à un pèlerinage dans un centre marial (Lourdes ou Banneux). Soutenons-les par notre prière.
Vierge des Pauvres, conduisez-nous à Jésus, Source de la grâce,
Vierge des Pauvres, sauvez les Nations,
Vierge des Pauvres, soulagez les malades,
Vierge des Pauvres, soulagez la souffrance,
Vierge des Pauvres, priez pour chacun de nous,
Vierge des Pauvres, nous croyons en Vous,
Vierge des Pauvres, croyez en nous,
Vierge des Pauvres, nous prierons beaucoup,
Vierge des Pauvres, bénissez-nous (†)
Vierge des Pauvres, Mère du Sauveur, Mère de Dieu, merci
J’attire votre attention sur le fait que des personnes intéressées par ces suggestions ne disposent pas d’adresse email ou de connexion internet. Si vous en connaissez dans votre entourage et/ou votre quartier, n’hésitez pas à imprimer ces quelques mots et à aller le déposer dans leur boîte-aux-lettres.
André
Triduum « en confinement » :