Rue du Bac – Pélé 2.0
Voilà une semaine que nous sommes « rentrés » de notre Triduum virtuel à Banneux et voici que nous nous retrouvons à Paris, rue du Bac, pour notre pèlerinage annuel à la chapelle de la Médaille Miraculeuse qui, cette année, sera aussi vituel.
En plein cœur de la ville, luit une lumière « d’un éclat ravissant ». Marie est là, les bras grands ouverts, les mains rayonnantes de grâces. De la même manière qu’elle a accueilli les bergers le jour de la Nativité, elle est là aujourd’hui, disponible à tous et à chacun.
A la suite des bergers qui se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé! » Entrons au cœur de la Chapelle pour entendre une parole que Dieu veut nous adresser à travers l’expérience spirituelle privilégiée de sainte Catherine Labouré.
Comme la femme de l’Evangile qui désirait toucher le manteau de Jésus pour être guérie, beaucoup de pèlerins expriment par des gestes très simples leur foi et leur prière. L’offrande n’est pas un geste quelconque, un geste anodin : c’est l’expression de tout ce qu’ils ne savent exprimer.
D’autres pèlerins matérialisent leur prière en l’écrivant. Le petit billet, déposé dans la corbeille d’osier, deviendra prière de toute la communauté. Ces suppliques sont autant de confidences à Marie qui accueille aussi bien l’angoisse, la crainte, le découragement, que la confiance, l’action de grâce, la joie.
Je n’ai été qu’un instrument. Ce n’est pas pour moi que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m’a choisie, ne sachant rien, c’est afin que l’on ne puisse pas douter d’elle.
Catherine Labouré
Il ne nous est pas possible de nous unir à la récitation du chapelet à 15h00 en direct de la rue du Bac, unissons-nous à celui de Lourdes à 15h30 en nous imaginant virtuellement au pied de Marie qui nous accueille les bras grands ouverts.
« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »
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Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
c’est avec confiance que je tourne
vers Vous mon regard filial.
Je sais et je crois
que vous m’accompagnez dans mon épreuve,
comme vous l’avez fait pour Jésus, votre Fils,
sur le chemin du calvaire.
Quand ma croix sera trop lourde,
aidez-moi à la porter
et à ne pas perdre courage.
Vierge Marie, notre Mère
priez pour moi ainsi que pour tous ceux
qui me manifestent leur affection.
Que par votre intercession,
Jésus votre Fils,
nous comble de sa Paix
et nous garde dans l’Espérance.
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Abbaye de Royaumont
Dans l’après-midi, nous devions découvrir l’Abbaye de Royaumont qui est un ancien monastère cistercien situé dans le hameau de Baillon à Asnières-sur-Oise dans le Val-d’Oise, à environ trente kilomètres au nord de Paris. Elle est construite entre 1228 et 1235 sous l’égide de Saint Louis, et est alors une des plus importantes abbayes de France.
Elle demeure abbaye cistercienne jusqu’à la Révolution française, elle est vendue comme bien national et devient un site industriel textile. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1864, jusqu’aux lois Combes en 1905. L’abbaye est alors rachetée par Jules Goüin, et son petit-fils Henry, industriel et mélomane, en ouvre les portes aux artistes, y organise des concerts et en fait un lieu de création musicale et culturelle. Il la donne à la Fondation Royaumont qu’il a créée en 1964, première fondation privée à but culturel, qui assure depuis lors la gestion des lieux.
L’édifice est classée aux monuments historiques depuis 1927 pour ses vestiges, et 1948 pour les bâtiments de l’abbaye et le parc.
Plus de détails – Wikipédia ou le site de la Fondation Royaumont
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Au plaisir de vous retrouver l’année prochaine,
André Notté, Président de l’Hospitalité diocésaine
Peter Merckaert, Directeur des Pèlerinages diocésains
